Patrimoine historique

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SAINT-SAMSON

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L’église St-Samson est reconstruite sur l’emplacement d’un ancien édifice, construit en 1848, endommagé par la foudre le 7 septembre 1914 et finalement rasé car jugé en mauvais état.

Saint Samson auquel l’église est dédiée est aussi le patron du diocèse de Dol.

Avant la Révolution, en effet, Trévou-Tréguignec appartenait à l’enclave de cet évêché dans le diocèse de Tréguier.
Eglise Saint-SamsonPour  en savoir plus sur St Samson nous vous invitons à lire cet article publié dans le Télégramme du 20 août 2018:

SAMSON: Le fondateur de l’évêché de Dol est l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne. L’hagiographie éclaire la vie de l’ecclésiastique du point de vue politique tout autant que légendaire. Il fournit en outre aux historiens des éléments précieux pour expliquer l’histoire de la naissance de la Bretagne.

Comme la plupart des saints fondateurs de la Bretagne, Samson naît vers 495 dans une famille aristocratique, de l’autre côté de la Manche. Très jeune, il est envoyé au monastère de Llanilltud Fawr où il devient l’élève de saint Iltud. Dans l’île de Bretagne, ce monastère fut un foyer de christianisation important, dont sont issus plusieurs autres saints armoricains dont saint Paul Aurélien, le fondateur de l’évêché du Léon.

Les traces de la vie de Samson nous sont données grâce à sa vita, le récit de sa vie, écrit au VI-VIIe siècle puis réécrit au IXe siècle. Ces hagiographies, qui appartiennent à un genre littéraire commun à toute la chrétienté médiévale, n’ont pas d’auteur unique : elles sont le fruit de nombreuses copies et réécritures pour être adaptées aux attentes et à la mentalité de chaque époque. Leur objectif : raconter l’histoire du saint, mais également montrer qu’il reste vivant pour ceux qui l’honorent, notamment à travers les miracles qu’il accomplit. Ces hagiographies constituent « un extraordinaire gisement de culture populaire », rappelle Bernard Merdrignac, spécialiste de la période médiévale. La vita de saint Samson reste d’ailleurs une source exceptionnelle : « C’est sans doute le plus ancien document hagiographique de Bretagne continentale à nous être parvenu », affirme l’historien.

« De part et d’autre de la mer »

Ces vitae contiennent bien entendu un grand nombre d’épisodes légendaires mais constituent des documents précieux pour comprendre l’histoire religieuse et culturelle de la Bretagne : elles permettent d’éclairer la vie de ces ecclésiastiques du haut Moyen-Âge et plus largement l’histoire du peuplement de la péninsule armoricaine. Car, aujourd’hui encore, « la naissance de la Bretagne continentale reste une énigme », rappelle Magali Coumert, chercheuse en Histoire médiévale à l’université de Brest. L’évolution des noms de lieux en est un symbole : au VIe siècle en effet, le terme « Bretagne » désigne tout à la fois une partie de la Grande-Bretagne actuelle, mais aussi l’Armorique ! « Samson est présenté comme originaire de la région de Demetiana ou Demetia. L’enfance du saint se déroule chez les Britanni. Son maître Eldut prophétise que Samson sera le souverain pontife « de beaucoup de part et d’autre de la mer »», rappelle Magali Coumert.

Une fois ordonné prêtre, Samson rejoint le monastère de Ynis Pyr où il devient abbé. Il traverse ensuite la mer pour séjourner au monastère de Dun Etair en Irlande. Puis, revenu au pays de Galles, il récuse sa charge d’abbé et part alors se réfugier dans le monastère de St Kew en Cornouailles, avant de quitter l’île. Comme d’autres saints fondateurs, Samson traverse la Manche pour encadrer ses compatriotes qui s’établissent en Armorique : ces ecclésiastiques constituent alors l’élément instruit des familles qui dirigent ce mouvement migratoire. « Il décida, fidèle à sa promesse, de passer en bateau de ce côté-ci de la mer, sous la conduite de Dieu. Après une heureuse traversée, ils atteignirent en Europe le port qu’ils visaient », écrit son hagiographe. Après une étape sur l’île de Guernesey, Samson arrive sur le continent et fonde le monastère de Dol.

Des éléments politiques et légendaires

Le récit de la vie de Samson contient aussi des éléments politiques intéressants : il rapporte notamment la visite de Samson à la cour de Childebert Ier, pour plaider auprès de lui la cause du prince Judual contre Conomor. Samson obtient alors la reconnaissance du roi franc et la jouissance du monastère de Pentale, en Normandie. Mais sa vita comporte également un grand nombre de caractéristiques légendaires : comme ses homologues, saint Pol Aurélien et saint Tugdual, Samson combat les dragons qui infestaient le territoire de sa famille. « Il faut interpréter ces récits comme des mythes de fondation qui visent à garantir l’extension territoriale des nouveaux évêchés de Domnonée », explique Bernard Merdrignac. Un événement de la vita raconte aussi le combat de Samson contre une sorcière. « Cet épisode révélerait la permanence du paganisme, explique Bernard Rio, auteur d’un ouvrage sur les saints bretons. C’est sans doute une réminiscence du séjour de Samson en Irlande et une adaptation médiévale d’un récit plus ancien. »

Saint Samson meurt vers 565 dans son monastère de Dol. Aujourd’hui, il est le saint patron de Dol-de-Bretagne, Bobital, Illifaut ou encore Trévou-Tréguignec. Samson est aussi Hororé à Bieuzy, Goven ou Melrand. La forme bretonne de son nom vient du nom biblique Samson, de l’hébreu Sémès (soleil).

Photo de Saint Samson érigé à la Vallée des Saints à Carnoët 

SAINT-GUÉNOLÉ

2015-06 le 08 Chapelle St Guénolé ADChapelle Saint Guénolé : Cette chapelle est construite sur les fondations d’un édifice plus ancien.

Saint Guénolé, auquel cette chapelle est dédiée, est né vers 418 à Ploufragan.

Il est invoqué par les femmes de marins afin qu’il protège leurs maris absents.

La chapelle renferme de très belles statues de bois polychromes dont un Vierge à l’enfant (fin du Xvè), une Sainte Barbe (XVIè), une Sainte Marguerite (XVIè) et une Crucifixion (fin du XVè, début XVIè).

La croix de l’enclos de la chapelle St Guénolé. 

La fontaine Saint Guénolé (XIXè), cette fontaine du genre puits-chapelle est entièrement refaite au XIXè siècle.

Elle contient une statue polychrome de Saint Guénolé dans une niche aménagée au fond.
Chapelle de Saint-Guénolé

MANOIR DE BALLORÉ

Le Manoir de Balloré XVè siècle.

Il est fondé par la famille Balloré de Trévou, puis acquis en 1748 par Louis Pasquiou auprès du comte de Trévou, dont il est le fermier.
Aujourd’hui ce manoir est la propriété de Charles-Henri et Éléonore Paternotte.

CHÂTEAU DU BOISRIOU

Le Château de Boisriou (XVIIè) avec sa Chapelle Saint-Marc (XVIè).

Ce château appartenait à partir de 1677 à la famille Le Borgne. Puis, au XVIIè, à François de Carnavalet.

Ce dernier personnage se rendit célèbre à la cour de Henri II et de ses fils dont il avait été gouverneur : il était chevalier de l’ordre, grand écuyer de France, lieutenant de la compagnie des gens d’armes de Henri III, gouverneur d’Anjou, du Bourbonnais et du Foretz.

Aux XVIIè siècle, le château passa entre les mains de Madame de Villeneuve du Louët qui fut reconnue en 1695 comme fondatrice de la paroisse.
La Famille de Boisriou est toujours propriétaire de ce château  au milieu des bois.

ALLÉE COUVERTE

Allée couverte du Coat-Mez. La ferme de Coat-Mez non loin du château de Boisriou conserve les restes d’une allée couverte et est propriété de Charles de Boisriou.

Pour approfondir cette plongée dans le patrimoine trévousien Archives départementales 22 .

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