Un peu d'histoire

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mars 19, 2024 - mar.
Trévou-Tréguignec, France
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Trévou-Tréguignec / An Treou

Canton de Perros-Guirec
Arrondissement de Lannion
Superficie : 652 ha
Population : 1 490 habitants
Habitants : Les Trévousiens
Cours d’eau : Le Bois Riou et le Kergouanton

Origine du nom : du pluriel de l’ancien breton treb, village, lieu habité et cultivé, pour Trévou, et de l’association du même mot treb et de saint Gwinieg, pour Tréguignec.
Les deux villages fusionnèrent en 1671 et devinrent commune indépendante en 1790.

Blason : La famille Du TRÉVOU portait pour arme : « d’argent à un léopard de sable accompagné de 6 merlettes du même, posées en orle ».

blason

Blason de trévou

Généalogie

La mairie de Trévou-Tréguignec détient les registres d’Etat Civil
(naissances, mariages, décès) depuis l’année 1634.

Toutefois, il manque quelques registres pour certaines années (entres autres pendant la révolution).

Les Archives départementales des Côtes-d’Armor sont ouvertes du
lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 sans fermeture annuelle.
La salle de lecture ferme au public à 17h15

7, rue François-Merlet
22000 SAINT-BRIEUC
Téléphone : 02 96 78 78 77
Télécopie : 02 96 78 67 29
Archives départementales des Côtes d’Armor

Jeux traditionnels

Il est de tradition, lors des fêtes du pardon ou de toute autre manifestation d’animer ces journées avec des jeux traditionnels bretons : jeux de boules, jeux de pâtous, lutte bretonne, jeux de force, jeux de quilles…

Ces jeux, originaux et populaires, permettent de se mesurer, de s’affronter en toute convivialité, et surtout de se retrouver tous ensemble, adultes et enfants, dans une ambiance gaie et chaleureuse.

Les danses bretonnes

Les danses les plus courantes :

Ce sont les danses que l’on retrouve le plus souvent dans les « festou-noz » (fêtes de nuit), (fest-noz, au singulier) ou « fest-deiz » (fête de jour). Ces danses ont autant d’importance et sont aussi riches que la musique de part leurs variantes selon les régions.

La gavotte, serait sans doute la danse la plus ancienne de Bretagne. Elle provient d’une zone géographique très vaste qui englobe toute la Cornouaille et le nord-ouest du Léon.

L’en dro : Danse qui a subi de nombreux changements, proche de la gavotte durant une période, l’en dro provient du Morbihan.

L’hanter-dro : Provient également du Morbihan, et tire ses origines de L’en dro et du laridé.

Laridés et ridées : Danses originaires du Morbihan. Le laridé est plutôt du pays Vannetais (Hennebont, Pontivy et Vannes) tandis que la ridée provient du Bas Léon.

Dans Plin : Danse du centre Bretagne, au sud des côtes- d’Armor et autour de Maël Carhaix. Danse très physique qui servait autrefois à aplanir les sols en terre battue.

Il existe bien sûr d’autres danses en Basse et Haute Bretagne, telles que les ronds, jabadao, passe-pieds, dérobées, cochinchine, etc… toujours liées à une région bien définie.

La musique bretonne

La musique bretonne est de toute évidence liée à l’histoire de la Bretagne. Elle fût découverte à partir du XIXeme siècle grâce à des écrits retrouvés chez Mr Ernault que lui avait confié La Villemarqué, et bien sur au Barzaz Breiz (1839), fameux recueil de chansons et de musiques.
La Bretagne possède un patrimoine musical très varié, et sa force est d’avoir su évoluer avec le temps, accepter les métissages, c’est ce qui lui a permis de rester très vivante et évolutive encore de nos jours.
La musique a suivi le même découpage géographique que la langue. D’un côté le pays Gallo (haute Bretagne) possède des traditions qui ont été mises en valeur beaucoup plus tard.

De l’autre, la Basse Bretagne beaucoup plus riche et variée en matière musicale et même au niveau de la danse.

Mais d’où vient le breton ?

Si de nos jours, le Français est unanimement parlé par tous, cela n’a pas toujours été le cas au cours des siècles écoulés.
Ecoutez parler les anciens de la commune, et vous remarquerez leur façon de “chanter” le Français, avec des tournures linguistiques surprenantes.

C’est qu’ils sont tous, ou presque, bretonnants de naissance.

Leur première rencontre avec le Français s’est faite à 6 ans, en arrivant à l’école primaire.
Entre le 5ème et le 7ème siècle de notre ère, les bretons de l’île de Bretagne (la Grande Bretagne actuelle), sont attaqués de toute part : les scots à l’ouest, les pictes au nord, les angles à l’est.

Ils émigrent alors en masse vers l’Armorique (la Bretagne actuelle) en apportant avec eux leurs coutumes et leur langue.

Celle-ci se mélange avec les restes de gaulois mâtinés de bas-latin parlé par les indigènes.
Le gaulois (celtique continental) et le breton (celtique insulaire), ont la même origine. Ils font partie des langues celtiques, représentées actuellement par deux rameaux principaux : le gaëlique (écossais et irlandais), et le britannique (gallois, cornique, breton).

Jusqu’au 11è  siècle, gallois et breton restent la même langue, avant de se différencier peu à peu pour aboutir aujourd’hui à deux langues cousines, mais néanmoins distinctes.
Sous les assauts de la politique uniformisatrice de Paris, le breton a beaucoup régressé au 20ème siècle.

Si à l’époque de la 2ème guerre mondiale 1 million de gens parlaient breton, ils ne seraient plus aujourd’hui que 250 000, pour la plupart âgés.

Bien que le breton soit maintenant enseigné aux enfants dans les écoles Diwan (le germe) et dans l’enseignement public (Div Yezh : 2 langues), l’avènement de jeunes locuteurs peine à assurer l’avenir de la langue.

En vous promenant dans le pays, vous rencontrerez beaucoup de noms de villages commençant par PLOU. Ce toponyme désigne l’ancienne paroisse : Plougrescant, Plouaret.

Ensuite, viennent les TRE. Ce sont des “trêves”, ou subdvisions administratives. Il y a évidemment le Trevou, qui est un pluriel, et veut donc dire “les trêves”.

On rencontre enfin les LAN, indiquant une installation religieuse : Lannion : Lan-Huon, le Lan de St Huon.

Vous croiserez ensuite les innombrables KER, qui ne veut pas dire maison (Ti), mais agglomération, lieu habité.

Au Trévou, il y a Kergall, le lieu du Français, comme Kersaozon, celui de Saxon (de l’Anglais).

Dans la commune encore : Ker Edern, Ker Urvoy (qui sont des noms de personnes), et Ker Awel (l’endroit du vent).

Encore quelques noms que vous rencontrerez sur la commune :

  • Coat mez (Koat maez) : le bois de la campagne
  • Croas-hent izillañ (Kroaz-hent izelañ) : le carrefour le plus bas
  • Rue de Lann-Treiz : le passage de la lande
  • Beg ar Lan (Beg ar Lann) : le bout de la lande
  • Port le Goff (Porzh ar gow) : le port du forgeron
  • Pen ar Crec’h Arz (Penn ar krec’h harzh) : le sommet de la colline de la limite
  • Min Gwen (Maen Gwenn) : la pierre blanche
  • Poulpry (Poullpri) : la mare argileuse
  • Traou woas (traoù wazh) : le fond, la vallée de l’homme
  • Kergadic (kergadig) : l’endroit du petit lièvre

Bonne balade : ha diwallit mat, ma wellit ur gadig a-dreñv ur min gwenn !

 

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