Vous aviez peut-être à peine remarqué cette statue érigée sur le parvis de la médiathèque … mais maintenant qu’elle vient d’être momentanément revisitée par les élèves d’Anne-Flore Ollivier enseignante et directrice de l’école publique du RPI Trévou-Trélévern vous ne pourrez pas la manquer. En effet dans le cadre de l’ouverture à l’Art, les élèves ont travaillé sur les oeuvres de l’artiste bulgare Christo.
Le couple que Christo forme avec Jeanne-Claude met en scène toiles, câbles et structures métalliques, pour créer des œuvres éphémères qui durent deux semaines en moyenne. Leur travail consiste en l’« empaquetage » de lieux, de bâtiments, de monuments, de parcs et de paysages. Ils s’approprient un lieu ce que l’on appelle une œuvre in situ. Certaines de leurs œuvres pionnières se rapprochent du Land art en raison de leur gigantisme ou plus généralement de leur réalisation hors des traditionnels sites : atelier, galerie, musée.
Ce vendredi les enseignantes de l’école publique, Anne-Flore Ollivier et Sylvie Le Gall, ont présenté le travail réalisé par les élèves de CM1-CM2 à Janine Troadec adjointe aux Affaires Scolaires ainsi qu’aux locataires de la Résidence autonomie accompagnés de l’animatrice Sophie Benhard.
un Parsi Lisant, la statue devant la médiathèque
Sur le parvis de la médiathèque trône un Parsi Lisant… en savoir plus sur cette “statue” : ce Parsi Lisant est né du 1% artistique de la médiathèque de Trévou-Tréguignec, lors de la rénovation complète de ce bâtiment en 2011
Réalisé en Pierre de Bourgogne, hauteur totale: 240cm, hauteur de la sculpture: 55cm; 2011
Œuvre de Christophe LOYER : “Au seuil de cette ancienne école transformée en médiathèque, il s’agissait pour moi d’inscrire l’espace dans une certaine relation au temps. Non pas le temps pressé et découpé du quotidien, mais celui ouvert, indéfini, suspendu, le temps hors-temps de la poésie, de l’étude, de la fiction. Le temps long, aussi, de l’Histoire.
Les stylites chrétiens de l’époque byzantine, les sculptures sur colonnes de l’architecture italienne, les scribes babyloniens contemporains de la naissance de l’écriture n’ont pas été étrangers à la conception de cette œuvre.
Le 1% artistique dans les constructions publiques : expression de la volonté publique de soutenir la création et de sensibiliser nos concitoyens à l’art de notre temps, « l’obligation de décoration des constructions publiques », communément appelée « 1% artistique » est une procédure spécifique de commande d’œuvres à des artistes qui s’impose à l’État, à ses établissements publics et aux collectivités territoriales.
Depuis 1951, ce dispositif a donné lieu à plus de 12 300 projets se déployant sur l’ensemble du territoire et sollicitant plus de 4 000 artistes. Par la typologie des équipements concernés (bâtiments scolaires, commissariats, palais de justice…), le « 1% artistique » atteint un public très large et qui n’est pas nécessairement familier des lieux d’exposition.
La procédure est encadrée par le décret n°2002-677 du 29 avril 2002 modifié et accompagné d’une circulaire du ministre de la Culture et de la Communication.